vendredi 28 décembre 2007

Top fourre tout 2007



Pourquoi dans un bilan de fin d'année se contenter de choses sorties en cours d'année? 2007 a été pour moi, en partie, une année de redécouvertes (albums lives, compilations, ré-éditions...) ou de rattrapage (des choses essentielles sorties avant janvier 2007 et m'ayant pourtant accompagnées tout au long de cette année, associées à des moments importants...) Bref un top fourre tout qui porte bien son nom, qui regarde un peu dans le rétroviseur mais qui ne boude pas son plaisir avec des choses fraiches et croustillantes sorties récemment! Bonne fin d'année et à bientôt pour de nouvelles aventures!


  • ARCADE FIRE neon bible (album)
  • RADIOHEAD in rainbows (album)
  • ETIENNE DAHO l'invitation (album)
  • IDLEWILD scottish fiction: best of 1997-2007 (album, compilation)
  • BRUCE SPRINGSTEEN radio nowhere (song)
  • BABYSHAMBLES shotters nation (album)
  • JACK pioneer soundtracks (album re-issue)
  • U2 the joshua tree (album, re-issue)
  • THE NATIONAL boxer (album)
  • BRETT ANDERSON brett anderson (album)
  • COLD WAR KIDS hang me up to dry (song)
  • KLAXONS myths of the near future (album)
  • THE SHINS wincing the night away (album)
  • REM live (album, live)
  • ARCTIC MONKEYS fluorescent adolescent (song)
  • BASIA BULAT before I knew (song)
  • DAMIEN RICE 9 (album, 2006)
  • ELVIS PERKINS ash wednesday (album)
  • BLOC PARTY a weekend in the city (album)
  • KAISER CHIEFS ruby (song)
  • CONTROL (film)

Et pour les concerts:

  • ARCADE FIRE, 19 & 20/03/07, Paris, Olympia
  • MERZ, 14/04/07, Paris, la Flèche d'Or
  • I'M FROM BARCELONA, 23/03/07, Paris, Trabendo
  • THE SHINS, 02/04/07, Paris, Maison de la Radio
  • TRAVIS, 07/06/07, Paris, Bataclan
  • CINEMATIC ORCHESTRA, 10/10/07, Paris, Cigale
  • BRETT ANDERSON, 26/04/07, Paris, Nouveau Casino
  • GOSSIP, 10/11/07, Paris, Cigale
  • THE NATIONAL, 15/08/07, St Malo, Fort de St Père
  • ELVIS PERKINS, 15/08/07, St Malo, Fort de St Père

vendredi 21 décembre 2007

Joyeux Noël!!! Kill The Dindes!





Le manque récent d'actualisation de Houlala ne m'empêche de vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël!!!

A très bientôt pour les Tops 2007 de la Houlala Team!!!

lundi 12 novembre 2007

Festival des Inrocks, Gossip+Go Team+Jack Penate+Yelle+Cajun Dance Party, Paris, La Cigale, 10/11/2007

Quel feu ! Quelle fureur ! Quel concert ! On sort tout ébouriffé et épaté par le très bon concert de Gossip ! Tête d’affiche très attendue de ce samedi soir au festival des Inrocks (complet depuis des lustres, la couverture provocante des Inrocks a certainement grandement aidé à vendre des billets!).

Certaines lectrices de ce blog seront contentes de me voir réutiliser cette expression très appropriée : Beth, la chanteuse de Gossip, a un charisme proportionnel à son tour de poitrine ! Et c’est dire si elle en a du charisme !!! Enchainement sans faille de hits, occupation scénique hors norme, son brut et spartiate mettant parfaitement en valeur une voix bouleversante (basse ou guitare + batterie).

Au-delà de la performance scénique c’est un réel enthousiasme qu’on retient. Enthousiasme partagé par toute une salle car forcément communicatif. Beth passe son temps à rechercher le contact avec les fans, elle les fait monter avec elle sur scène, elle descend dans la fosse les embrasser, elle va au contact en permanence et donne une impression touchante de proximité. Un vrai phénomène conclu par l’hymne « standing in the way of control » (enfin presque car le public réclame et obtient un encore).

Avant Gossip, Cajun Dance Party avait commencé la soirée en proposant une pop bien sentie, nerveuse mais encore un peu verte. Et Yelle se pose en anecdote incohérente de programmation.

Jack Penate déboule ensuite de derrière le rideau en crachant vers le ciel (en fait sur les pauvres premiers rangs !) avec « spit at stars » et enchaine les tubes de son premier album. Un jeu de jambes hors du commun (regardez la pochette de l’album et vous comprendrez !), une tête sympa pour une pop music fraiche et instantanée assimilant très bien nombre d’influences diverses et variées. Vraiment bien, à suivre de près !

Ensuite c’est the Go Team qui prend d’assaut la Cigale. Gros son énergique qui séduit le public et déchaine les crowd surfings ! Difficile à expliquer mais on a parfois l’impression d’entendre des morceaux trop proches les uns des autres, la griffe Go-Team est indéniable mais parfois trop pesante et nuit à la spontanéité des chansons. Il n’empêche, c’est compliqué de résister à un hit comme « LadyFlash ».

En résumé une soirée presque idéale conclue par la hype totalement justifiée que représente Gossip !



mercredi 17 octobre 2007

The Cinematic Orchestra, Paris, La Cigale, 10/10/2007

Que de monde à La Cigale ! Je ne m’attendais clairement pas à une telle affluence pour The Cinematic Orchestra. Mais bon c’est vrai qu’après "Monkey Journey To The West" je continue mon périple musical hors des sentiers battus de la pop indé ! Et cette soirée fut réellement passionnante !

J’avais découvert The Cinematic Orchestra il y a quelques années avec l’album "the man with a movie camera" (merci Nick !), disque que j’ai réellement usé tant je trouvais le concept fascinant (faire la bande son electro jazz d’un film muet des années 20). Depuis un certain virage (plus pop oserais je dire) a été pris par le groupe, plus de morceaux chantés (par des guests talentueux comme Patrick Watson par exemple) sur le dernier album (le sublime "to build a home" est l’une des plus belles chansons entendues cette année, rien que ça !). C’est peut être ce virage qui explique une cigale bondée par un nouveau public ralliant la horde des fans de plus longue date.

Chaude ambiance donc. Une véritable acclamation entre chaque morceau. 2 rappels triomphaux. Une vraie chaleur.

Les morceaux instrumentaux (réellement habités par les cuivres, saxophone en tête) alternent avec les morceaux chantés par une chanteuse black renversante ! L’impression assez rare que chaque morceau remplit réellement la salle, difficile à décrire cela semble toucher chaque individu présent... Autre point à noter : une perfection musicale rarement rencontrée. Le son est très bon et la maitrise de chacun des musiciens présents sur la scène est immense. Et cette perfection ne les bride aucunement bien au contraire, ce n’est pas figé c’est vivant et fort !

A découvrir absolument donc, les disques sont superbes, les concerts en apesanteur !


lundi 8 octobre 2007

MONKEY- JOURNEY TO THE WEST, Paris, Théâtre du Chatelet, 05/10/2007


C’est dingue ! Des stands de merchandising officiel, avec T-shirts et posters au Théâtre du Châtelet (dont la façade est en plus recouverte de personnages de cartoon) ! Pas banal hein? Un peu comme si on était à l’Elysée Montmartre ou au Bataclan pour un concert en fait !

Ce décalage met bien en évidence l’atmosphère qui entoure le spectacle « Monkey-Journey to the West », spectacle qui est supposé rajeunir l’audience des théâtres classiques et en regardant le public on se dit que c’est finalement assez réussi.

Compositeur de la musique du spectacle, Damon Albarn commence décidemment à laisser une empreinte importante dans l’esprit musical d'une certaine génération (la mienne en tout cas!). Inutile d’en retracer son parcours maintes fois ressassé, mais imaginer que le blondinet sautillant sur « Girls & Boys » vu à l’Olympic de Nantes sur le « Great Escape Tour » (il y a des lustres donc!) est peut être dans les coulisses de ce vieil et délicat lieu parisien à peaufiner les derniers détails de ce qui nous attend contribue forcément au décalage déjà évoqué !

Alors de quoi s’agit-il donc ce soir? D’une succession de 9 tableaux retraçant l’histoire, issue de la mythologie chinoise, du périple du Roi Singe en quête de la sagesse (rien que ça!). On peut sans doute parler d’Opéra-Pop pour le coup. Au programme donc : acrobaties, combats chorégraphiés, costumes bigarrés, animations très drôles de Jamie Hewlett assurant la transition entre certains tableaux. Le tout ponctué de chants en mandarin (sous-titrage bienvenu au dessus et sur les côtés de la scène) et de musique de Mister Albarn donc (peu d’hymnes pop cela dit et beaucoup de sonorités chinoises et aussi quelques sons tendance electro) jouée live par un orchestre présent dans la fosse devant la scène.

Certains effets sont vraiment superbes (le tableau censé se dérouler sous l’eau, les femmes araignées…), la démarche et l’attitude du Roi Singe et de ses amis sont hilarantes et irrésistibles, l’ensemble est réellement captivant et difficilement résumable en fait !!!

Opéra-Pop donc, une formule qui prend sens à l'issue de ces presque deux heures ininterrompues. Opéra pour les chants, la dramaturgie de l'histoire, la force des personnages, la flamboyance des tableaux. Pop pour cet aspect débridé, limite foutoir, de l'ensemble. Décalé je vous dit!

lundi 1 octobre 2007

The New Pornographers – La Maroquinerie – 30 Septembre 2007


Revenons en peu en arrière...Décembre 2005... The New Pornographers, ‘l’autre supergroup Canadien’ (par supergroup, je parle d’un groupe composé entièrement de membres venant d’un autre groupe - je vous laisse deviner le supergroup Canadien le mieux connu), jouent au Nouveau Casino. Foule enthousiaste (composé, je dirais, de 90% de Canadiens), mais la salle est quand même à moitié vide. Atmosphère du coup détendu, le groupe demandant même à la foule de suggérer quel prochain morceau ils devraient jouer. Un bon moment, mais ils méritent mieux...

Et maintenant, presque 2 ans plus tard... Septembre 2007. The NP’s jouent à la Maroquinerie. Foule plus grande (titre dans la compile de rentrée des Inrocks devant aider, ne serait-ce qu’un peu ?), et certainement pas composée exclusivement de Canadiens... mais tout de même, ce n’est pas le Zenith !

Sachant que le groupe joue ensemble depuis 1997, on ne peut pas parler de progression fulgurante en France. Et pourtant, je suis tellement séduite par ce groupe si mélodique et inventif, rappelant à la fois the Shins, et the Beach Boys avec leur bonne exploitation des harmonies. Leur concert en ce début d’automne donnait carrément la pêche, et leur enthousiasme était contagieux. La playlist était bien répartie entre leurs 4 albums à date, avec pas étonnement un petit penchant pour leur dernier, ‘Challengers’. Instants marquants ? La foule chantant en choeur les ‘no no no no’ de la fin de ‘Testament to youth in verse’. Et puis, après plusieurs requêtes de la foule, l’inévitable performance de leur opus ‘Bleeding Heart Show’, pour clôturer la performance. Seul bémol ? L’absence d’une des régulières du groupe, la belle Neko Case - mais on oublie vite...

Alors, ces News Pornographers - des vrai ‘Challengers’? On ose espérer seulement qu’un jour en France, ils deviendront des ‘Contenders’.

lundi 27 août 2007

Rock En Seine, 3ème soir, Parc de Saint Cloud, 26/08/2007

L'envie de voir enfin Björk en live m'a convaincu d'aller au troisième soir de Rock En Seine. Et autant aller droit au but ça en valait la peine. En guise de conclusion du festival l'islandaise nous gratifie d'un concert d'1h30 proposant un mix intéressant de nouveaux morceaux et de titres plus classiques.


La scène est impressionnante, garnie de drapeaux avec des têtes d'animaux, des écrans plats sont disposés devant les musiciens, beaucoup de plans serrés diffusés sur les écrans géants permettant de découvrir des instruments de musique issus d'un film de science fiction (laptops, écrans tactiles, table ronde sur laquelle se déplacent des objets étranges...). Björk est en robe bonbon dorée, pieds nus, derrière elle un groupe d'une dizaine de filles en toges fluos armées de trompettes, trombone et autres cors de chasse. Pas de guitare mais des claviers (beaucoup) et des percussions. Bref ya du monde!


Le show est envoutant, sa voix est fascinante car si naturelle et cristalline. Le son (excellent pour ce type de show gigantesque en plein air) la met d'ailleurs remarquablement en valeur (une très belle version de "joga"). Quelques passages hystérisent la foule grace à des beats syncopés relativement irrésistibles (le final sur "declare independance", "army of me") et alternent bien avec des moments de calme poétique ("pagan poetry" justement!).


Après il faut bien reconnaître que c'est une machinerie énorme! Le show est très cadré, millimétré même, on sent que l'improvisation n'a pas sa place, c'est surprenant car Björk semble si bouillonnante et spontanée que je m'attendais à plus de souplesse et de chaleur en live. Mais voilà cela reste quand même un moment magnifique.


Avant cela petit morceau de concert des Kings Of Leon (très bons), grosse moitié de concert de Albert Hammond Jr (toujours aussi cool) et concert entier de Just Jack, qui après avoir joué dès le début du set le single "writter's block", nous arrache quelques baillements polis!


lundi 20 août 2007

LA ROUTE DU ROCK, Saint-Malo, Fort de St Père, 15, 16 & 17/08/2007



12ème Route Du Rock consécutive! Et une des pires au niveau du temps: un peu humide et ventée le 1er jour, carrément fraiche les 2 jours suivants. Bref pas tip top mais bon !

Alors ce qui a plu: le premier concert au Fort tout d'abord, par Elvis Perkins, songwritting joliment dépouillé mais remarquablement mis en valeur sur scène, un vrai coup de coeur!

The National, concert excellent d'un groupe excellent même si les voir en festival, en plein air, ne réunit pas les meilleures conditions pour rendre grace à leurs chansons magnifiques. Très bons quand même!

Art Brut a foutu le souk sur scène, entre chaque morceau Eddie Argos nous raconte sa vie: distrayant!

Albert Hammond Jr, qui a su proposer exactement le son que j'avais envie d'entendre à ce moment là. De la pop fraiche et décontractée, un groupe efficace et une succession de morceaux catchy. Parfait!

Ce qui a moins plu ensuite: bon difficile de ne pas parler de l'attraction des 3 jours: les Smashing Pumpkins. Grosse tête d'affiche de cette RDR. Gros son (trop gros son même), set list trop métal (commencer un set de festival par le longuet, bourrin et peu fédérateur "united states" issu du dernier album, il faudra m'expliquer...), gros classiques presque baclés ("tonight, tonight", "today", "bullet with butterfly wings"...).

Bref decevant par rapport à l'attente qu'on pouvait en avoir... Après il faut relativiser: un passage acoustique quasi magique en milieu de concert ("Thirty Three" / "to Sheila") qui nous fait rêver d'un set unplugged, une présence de Billy Corgan relativement charismatique (ce mec est un peu une légende à mon humble avis)... Bref pour reprendre une expression lue sur le blog de Lenoir, un concert "mi figues mi citrouilles". Une semie déception en somme...

Vus mais pas plus accroché que ça (même si pas désagréables non plus): Electrelane (un peu bruitistes par moments), The Besnard Lakes, New Young Pony Club

Ensuite ce qu'on a raté (parce que trop mouillés, parce que trop fatigués, parce que trop froid, parce que pas envie...): CSS, Justice, The Go Team, Sonic Youth et LCD Soundsystem (c'est ce groupe que je regrette le plus d'avoir loupé pour tout dire!)

Donc en conclusion une Route Du Rock avec peu de surprises, peu de découvertes incroyables et peu de moments de pure satisfaction. Mais une Route Du Rock reste une Route Du Rock avec sa course aux tshirts, la tournée des stands, la queue pour la galette saucisse, les jetons pour les bières, le passage par la gauche pour aller devant la scène, les sittings dans l'herbe avec les amis et tous ces petits instants de bonheur!



dimanche 19 août 2007

Nouveau jeu concours


croisé cette semaine à la route du rock ... mais qui est-ce ?
à gagner : un poster géant de cette star (au choix de dos ou de face) à la première personne qui nous donne la réponse. Pour cela, envoyez un petit mail à houlalacompany@club-internet.fr.
bon courage à tous

mercredi 8 août 2007

Everything comes from here...



Vue à la Fondation Cartier, au cours de cette superbe exposition "Rock N Roll 1939-1959" (http://fondation.cartier.com/): une guitare.

Sous verre, un peu abimée, quelques pets sur la caisse, l'impression qu'elle a bien vécu.

Et la particularité d'avoir été la guitare avec laquelle Elvis Presley joua, lors des sessions aux Sun Studios de Memphis de 1954 à 1958.

Frissons garantis devant la bête.

mercredi 11 juillet 2007

Snow Patrol ou l'apogée de la pop molle?


(Peu de concerts ces temps ci alors occupons l'espace par des blah blah divers sur les humeurs musicales du moment!)
Snow Patrol : étonnant comme on peut devenir très rapidement accro à un groupe qui n’a pas forcément de prime abord une personnalité marquée et marquante... Repérés live en première partie de grand-messes en stade il y a quelques années (U2) ou par le biais de singles efficaces de l’album précédent (« final straw »), j’avais un peu laissé passer la sortie du dernier album « Eyes Open ».

Et pourtant c’est bien !!! Alors oui c’est de la pop que je qualifie volontiers de « pop molle » (c’est sans aspérité, ça n’a pas de grande prétention, ça ne changera certainement pas la face de l'Histoire de la musique) mais c’est accrocheur et terriblement entrainant. Et séduisant. C’est dans la mouvance Coldplay, Travis j’en passe et des meilleurs. Du bon son Mainstream quoi...

A mon sens les morceaux de Snow Patrol définissent assez bien le terme de « soundtracks of our lives » (expression magnifique utilisée comme prétentieux nom de groupe d’une laborieuse formation scandinave). Opinion apparemment partagée par les producteurs de « Grey’s Anatomy » qui n’hésitent pas à illustrer les épisodes de la série de ces magnifiques pop songs (nouveau top 1 de mes jobs de rêve : illustrateur sonore des épisodes de Grey’s Anatomy, regardez y de plus près, ya que du bon !!!).

Donc certes ça peut paraître fade, je le conçois aisément, mais honnêtement écoutez « Hands Open » ou « Chasing Cars » ou encore « Make This Go On Forever » et dites moi s’il est possible de ne pas ressentir la moindre émotion... Non ? Allez franchement !!! Non toujours pas? Bon ça doit venir de moi alors... De mon humeur du moment... Bref squattage de platine et d’Ipod depuis presque deux mois maintenant !

mardi 12 juin 2007

EDITORS, Paris, Black Session, 11/06/2007

Et zou, une nouvelle black session ! Editors cette fois ci. Présentés par Lenoir comme « la réponse anglaise à Interpol » et sur ce coup là on ne peut pas lui donner tort. Une voix grave et martiale, des guitares stridantes inspirées de la new wave, des morceaux sombres... Bref tout y est !

Est-ce que ça vient de moi ou est ce que le chanteur Tom Smith ressemble de plus en plus à un Dave Gahan jeune? De visage mais aussi sur certaines intonations ?... Bon après je n’ai jamais été doué pour les ressemblances mais là j’ai trouvé ça troublant ! En tout cas il a l’habitude de "vivre" ses morceaux intensément, en témoigne d’ailleurs son jeu de jambes épileptique! Le reste du groupe paraît du coup presque « transparent » à côté.

Bon mix des morceaux du premier album et du nouveau à sortir fin juin. C’est efficace. Ça joue fort et vite, bel enchainement de morceaux joliment construits. "Munich", "Blood", "All Sparks" ou encore "Fingers In The Factory" font à présent figure de classiques et s’imposent comme des chansons imparables auxquelles il paraît vain de résister. Les nouveaux morceaux s’insèrent bien (bon enchainement de "The Racing Rats" et du single du moment "Smokers Outside The Hospital Doors" en fin de set).

Seul bémol un public un peu trop statique et sage semble presque obliger le groupe à une certaine timidité, un léger retrait par rapport à ce qu’ils font passer habituellement. Et d’ailleurs, pour preuve, on se dit, au vue d’un rappel mené tambour battant après 23h (donc une fois le direct fini avec notamment un "Lights" étourdissant !), que le concert aurait vraiment pu s’emballer si le public avait réagi ainsi dès le départ, debout, les entourant sur la scène!

Bref une évidente confirmation de la qualité du quatuor, qui fait planer une menace grandissante au dessus de New York, à quelques semaines de la sortie du nouvel album de Interpol!!! Saine émulation cela dit ! New Wave is still alive my friends!!!

vendredi 8 juin 2007

BRETT ANDERSON, Paris, Le Nouveau Casino, 26/04/2007

Chose promise, chose due, je reviens sur un "grand" moment du mois d'avril: le retour du leader de SUEDE en live. La dernière fois qu'on l'avait aperçu sur une scène Parisienne remonte à quelques années, la fin de SUEDE, deux concerts acoustiques donnés en plein hiver, l'Elysée Montmartre (public assis et receuilli) et le MCM Café. Deux soirées consécutives encore ancrées dans les esprits.

Et puis ensuite un concert de feu THE TEARS a été annoncé... puis annulé. Et depuis après quelques teasers sur Youtube, l'album solo est là, et il est bien... On est juste heureux de le retrouver en fait car cela ravive forcément dans nos mémoires les souvenirs agités de la grande période "britpop" (tournée coming up de folie furieuse, singles atomiques...).

Et une fois n'est pas coutume, pour parler de ce concert je citerai un article lu dans Rock N Folk du mois de Juin, signé Jérôme Soligny car cela reflète tellement bien le souvenir laissé par ce concert que je ne peux que m'incliner:

"... Brett Anderson (...) a donné corps et âme aux meilleurs titres de son opus en solitaire ("scorpio rising", "the infinite kiss"). Parce que briller est l'histoire de sa vie, Anderson n'a pas manqué d'interpréter quelques chansons aux éclats de feu auxquelles son nom est désormais associé: "trash", "by the sea" ou "beautiful ones", reprises de tout coeur par un public ruisselant de bonheur."

Tout est dit. Et bien dit!

TRAVIS & UNKLE BOB, Paris, Le Bataclan, 07/06/2007


Militons pour offrir un clim au Bataclan!!! Mais après tout que demander de plus ? Une belle soirée, deux concerts excellents et un séjour au sauna : le tout pour le prix d’une place de concert ! Non franchement de quoi se plaint-on ? !!!

Bon heureusement on ne retiendra pas que la chaleur étouffante de la salle de concert de cette soirée ! Loin de là ! Tout d’abord une première partie totalement inconnue en ce qui me concerne : Unkle Bob. Groupe écossais. Je dois admettre que j’ai rarement été autant séduit par une première partie que je ne connaissais pas. Belles mélodies et solide présence. Apparemment je n’étais pas tout seul à apprécier si on en juge par les réactions plus qu’enthousiastes du public. Groupe à suivre forcément !


Et ensuite Travis a réellement emballé tout le monde. Une entrée sur scène (qu’on appellera depuis fin mars dernier) " à la Arcade Fire " mais en moins solennel et plus fun : ils arrivent du fond de la salle sur l’hymne de Rocky, à la manière d’un boxeur venant défendre son titre, suivi par des projecteurs dirigés de la scène. Début de concert sur " Selfish Jean ", un des titres emballants du dernier album et ensuite enchainement sans faille de tubes. Connus ou pas encore connus en fait ! Des tubes. Des vrais !

C’est en effet assez rare de trouver un groupe dont on se dit, au commencement de chacune des chansons, que la mélodie, les premiers mots ou le refrain est ancré quelque part dans une zone du cortex... Impressionnant cette faculté unique de la part de Fran Healey à pondre ces hymnes entêtants et à les enchainer avec une légèreté et une bonne humeur forcement communicative...


Il en manquait forcément bien sur mais d’un "writing to reach you" mémorable (un de leurs premiers titres "marquants" à mon sens les ayant fait basculer du statut de petit groupe indie sympathique au statut de groupe sur lequel on compte, et fabuleuse ligne nichée au sein d’un couplet "and what’s a wonderwall anyway") à un "side" tournoyant en passant par l’inévitable "sing". Les nouveaux morceaux s’insèrent parfaitement ("my eyes" émouvant, "closer" single évident). Et le rappel achève tout le monde : "flowers in the window" en acoustique, "humpty dumpty love song" morceau hypnotique et d’une beauté spleenante inégalée et final endiablé sur "why does it always rain on me" pendant lequel le public, en nage, est invité à sauter dans tous les sens !!!

Pas de pose inutile, pas de frime, juste de superbes chansons et une joie de vivre résolument insolente ! Un groupe heureux regarde partir vers l’air frais un public heureux.

Travis n’a certes pas la capacité de convaincre les d’jeuns fans des Arctic Monkeys ou des Klaxons et se complait volontiers dans une mouvance "brit pop mélodique à l’ancienne". Mais l’assistance est tellement convaincue qu’on se dit qu’après tout être à la mode n’est certainement pas le principal à partir du moment où on arrive à durer et à vieillir aussi bien que Travis.




lundi 28 mai 2007

Silence is easy


Donc non un silence radio prolongé ne signifie pas une pénurie de concerts, un manque soudain d’affection pour la musique live ou encore une surdité subite !


On va plutôt mettre ça sur le compte d’une certaine flemme, d’un séjour prolongé sous les cocotiers, de l’abus de planteur... (l’ipod et les enceintes ont chauffé au son de The National, de Basia Bulat, de Kaiser Chiefs, de Travis, de Snow Patrol et même de Mika et des Rita Mitsouko dites donc !!! Dingue, comme quoi on sous-estime l’effet du planteur hein !)

Quoi qu’il en soit soyez patients, un jour viendra ou je vous parlerai plus en détail de :


  • Bloc Party, Maximo Park, Cold War Kids au Printemps de Bourges

  • Brett Anderson au Nouveau Casino (énorme!!!)

  • Bloc Party à l'Olympia

  • The National à la Maroquinerie

  • et d'un concert surprise et mystérieux à Bercy!

mercredi 18 avril 2007

Le retour des Stars De Dos!!!


Ca faisait longtemps, vous attendiez leur retour, en voici une et pas des moindres!!!

Alors essayez de deviner cette star de dos! Un indice: la star de dos ne tire pas de cabas à roulettes!

Attention les petits malins qui connaissent déjà cette star de dos ne peuvent pas jouer (je les connais les filous!)

Envoyez votre réponse à houlalacompany@club-internet.fr, un gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses(réglement déposé chez Maitre Enfoiros, huissier de justice) et recevra une bien belle compilation de morceaux incroyables et surtout superbement bien choisis ainsi qu'un autocollant Panini d'un fameux international de football!!! C'est quand même super interessant!!!
Bonne chance à tous!!! Et comme dirait notre ami Nagui "que le meilleur gagne"!!!

lundi 16 avril 2007

MERZ, Paris, La Flèche d'Or, 14/04/2007





Très bref ce concert (showcase?) de MERZ: à peine 6 ou 7 chansons et puis s'en va... Mais la briéveté du concert n'enlève rien à sa sincérité et à sa beauté.


Merz est seul sur scène, alterne guitare et clavier, les percussions et autres sons divers sortent d'un laptop. Intro avec un "many weathers apart" aérien suivi d'un "postcard from a darkstar" sombre et poignant, tout ce qui suit est du même niveau...

Depuis le 1er album (sorti en 1999) je voulais voir ce que cela donnait en live, j'en ressors ravi, touché et admiratif.



Support Your Local Poets!

Comme disait Idlewild donc "support your local poet!": petit coup de pub donc pour nos amis de Malaga: www.myspace.com/malagaparis


Et pour nos amis, vus sur scène et entendus sur disque ce week end de &ND: http://www.myspace.com/8nd et http://www.8nd.net/
Forcément en concert près de chez vous prochainement!

mardi 3 avril 2007

THE SHINS, Paris, Elysee Montmartre, 01/04/2007 & Black Session, 02/04/2007


Fouyouyou... Pas évident de parler des Shins en live... L’attente était grande et il en résulte un sentiment un peu mitigé, un peu de déception même...

Je m’explique : j’ai vu les SHINS deux fois en deux jours dans deux conditions très différentes: après un concert à l’Elysée Montmartre(embrumé, chaud et fiévreux même pour ma part, la faute à une fin de gastro épuisante)j’enchaîne le lendemain sur la Black Session.

Je gardais en mémoire le souvenir agréable d’une Boule Noire pas trop peuplée à l’époque (2004) où le groupe était encore relativement confidentiel en France et où on avait l’impression de partager ce groupe précieux avec une petite poignée d’initiés! Et c’est peut être ça le problème...

L’Elysée Montmartre est bondé(le Trabendo initialement prévu n’avait pas suffi à accueillir tous les fans!) et on ne peut que reconnaître que les Shins ne sont pas un groupe live, la scène n’apporte en effet que peu de choses à côté des disques. Ça ne semble pas être leur meilleur territoire d’expression... Du coup une impression de disproportionné, de trop et trop vite... Peu de communication, peu de chaleur, c’est appliqué, joli, les chansons ne perdent rien de leur finesse mélodique mais l’ensemble est presque monotone. Tout s’enchaine rapidement et 1h10 plus tard c’est fini. Le rappel sauve la soirée: 3 chansons (dont une reprise des Modern Lovers) et ça s’affole, ça s’emballe! Comme si le groupe était libéré de cet espace, de cette grande foule et de cette dizaine de caméras qui les entourent (filmé pour un DVD vraisemblablement). Dommage que cet emballement arrive si tard.

En black session, les choses semblent tout de suite différentes. Le groupe ne s’est certes pas métamorphosé mais le lieu se prête mieux à la douceur des mélodies, le public apprécie, reste sage mais savoure! On a même vu James Mercer rire!!!

D’où, en conclusion, ma théorie fumeuse (attention hein !!!):

Les Shins on les apprécie mieux :
-dans son salon en écoutant le disque
-au walkman quand Nathalie Portmann nous pose le casque sur les oreilles (cf Garden State "You gotta hear this one song - it'll change your life.")
-dans des petites salles (Boule Noire, Studio de la Radio...)

Que
-dans des grandes arènes
-quand on est malade
-les deux !

Du coup c’est pas gagné parce que devant un tel engouement public(album n°1 aux US, grosse hype en Europe), on voit déjà arriver les gros festivals d’été, les plus grandes salles et à quand le stade de France ?!!!

Bref, j’aime les Shins mais ce n’est pas forcément en live que cela s’exprime le mieux !

Voilà à Houlala on n’a pas peur de s’engager et c’est ça qui est bien ! A bon entendeur!

dimanche 1 avril 2007

VALERIE LEULLIOT, Paris, Le Café De La Danse, 28/03/2007


Y’a pas foule au café de la danse pour le retour sur scène en solo de la chanteuse de Autour De Lucie. Bon au final les gens arriveront juste avant le concert, et les gradins seront plein. Pas de fosse, tout le monde assis, ambiance calme et posée qui se prête bien aux morceaux de son premier album cela dit.

Il s’agit d’un des premiers concerts avec cette formation et ça se sent... Sébastien Lafargue est souvent en retard, les pauses sont longues entre les chansons, ça manque un peu de rythme.

Mais le live donne de la vie à des morceaux qui semblaient trop sages sur disque (« l’eau du gange », « les falaises ») et l’ensemble est au final séduisant, pas facile d’accès certes (très personnel), car moins instantané et pop que certaines merveilles de son ancien groupe. Autour de Lucie justement on en parle peu ce soir, juste une fois au moment du premier rappel: Valérie revient seule sur scène, guitare acoustique, nous parle « d’anciennes connaissances » et joue « je reviens » et « selon l’humeur »: magnifiques !!! Cette version dépouillée de « je reviens » éclaire à elle seule la soirée. Le contraste est évident : entre les chansons introverties de l’album solo et les merveilles mélodiques d’ADL le choix est (malheureusement) vite fait.

Ce n’est pas de la nostalgie mais il faut sans doute laisser le temps aux nouvelles chansons de s’installer dans nos têtes, de devenir aussi marquantes que les mélodies passées...

mardi 27 mars 2007

Tout les gens biens lisent Houlala!!!

MAXIMO PARK, Paris, Maison de la Radio, Black Session, 26/03/2007



Un grand merci à la gentille personne inconnue qui s’est désistée de la black session de Maxïmo Park ! C’est en effet grâce à elle que nous avons pu assister in extremis au retour de la bande à Paul Smith, qui non seulement fait de bien belles chemises et des costumes très classes mais produit aussi une musique jeune et particulièrement conviviale !!!! (Si on peut plus déconner !)

Du monde dans le studio 105 de la maison de la radio, des gens debout qui gigotent aux premiers rangs ! C’est bien la moindre des choses pour répondre à Paul Smith qui lui se dépense sans compter !!! Impressionnant ! Ça m’avait marqué lors des premiers concerts de ce groupe auxquels j’avais assistés : je comprenais en les voyant d’où venais la superbe pochette du premier album : oui oui il saute aussi haut que ça sur scène Paul Smith !!! Ça s’agite, ça gigote, le regard possédé en prime, il vit vraiment ses chansons ! Rien que ça, ça fait plaisir !

Les chansons justement: un paquet de hits au mètre carré ! Je ne comprends même pas comment des morceaux comme « The coast is always changing » ou « Limassol » ne sont pas sortis en singles tant elles paraissent évidentes ! Oui c’est vrai qu’en singles ya eu des « Graffiti » ou des « Going missing » ou des « Apply some pressure » !!! Ça calme !

Bref un vrai hit machine au sein duquel les nouveaux morceaux s’intègrent parfaitement ! Encore plus de muscle peut être dans ces nouvelles compositions ! Le single actuel « Your velocity » est une bombe atomique en live!!! Et des morceaux comme « Girls who play guitars » ou « Russian Litterature » promettent beaucoup ! Même le « Parisian skies » joué en rappel (hors antenne), bien que non répétée avant, tient la route ! L’attitude est bonne (la tête n’a pas encore explosée) et il y a donc une vraie énergie communicative !

Pas grand-chose à redire donc ! On leur souhaite juste plein de succès, au moins autant que celui de Kaiser Chiefs (dans le même registre rock à guitare énergique) ! Au vue de l’accueil reçu hier par le public du 105 ce ne serait pas impossible que leur second album les aide à réellement franchir ce cap !

lundi 26 mars 2007

Television... The Drug of the nation...


Television, the drug of the Nation / Breeding ignorance and feeding radiation...

Eh bien si on se fit à la chanson (des Disposable Heroes of Hiphoprisy si jamais vous vous demandiez!), ce fut une semaine très narcotique puisque mercredi soir enregistrement de taratata et vendredi enregistrement d’une Trabendo Session!

De la caméra donc, de l’applau en boîte, des spotlights, des affiches pour le casting de la roue de la fortune… bref du show télé !!!
Taratata donc pour commencer. Le champagne et les petits fours nous aident à supporter les longueurs... Mais quel bonheur de voir Johnny Borrel de RAZORLIGHT à quelques mètres de nous jouer une jolie version d’ « America » et reprendre « je suis venu te dire que je m’en vais » en Français dans le texte, version dépouillée très réussi ! A part ça, à retenir de ces 3 heures de show : la pêche des Rita Mitsouko, la candeur de Babet, la désinvolture de Katerine, les coulisses d’un show tv... A oublier : les interviews de Nagui, Matmatah, Rachid Taha ivre mort... Un bon moment quand même cela dit !!!

Deux jours plus tard, Trabendo Session de I’M FROM BARCELONA. Un Trabendo réduit, retravaillé, pour accueillir des caméras et un joyeux bordel sur la scène, 15-20 personnes une bonne moitié de choristes, clappeurs ou joueurs de tambourins ! Très festif, et une bonne humeur vraiment communicative ! Emanuel Lundgren, leader/gourou de cette drôle de secte, communique beaucoup, avec son groupe ou avec le public. Les minis hymnes s’enchainent, ça sent bon le printemps, les ballons volent sur la scène ! C’est drôle c’est frais, ça se termine par une invasion de la scène par le public, à la demande du groupe ! Une bien bonne soirée donc !!!

jeudi 22 mars 2007

ARCADE FIRE, Paris, Olympia, 19 & 20/03/07





Arcade Fire à l’Olympia donc. Le concert sans doute le plus attendu de l’année, suivant un deuxième album réussi, il y avait un vrai parfum de « the place to be » lundi soir autour de l’Olympia. Le marché noir cartonne, la foule des grands soirs se presse. Comme un nœud dans le ventre en attendant que les lumières s’éteignent... Seront-ils à la hauteur de nos attentes, énormes?

Il y a un vrai aspect religieux ce soir. L’orgue domine la scène, l’arrivée du groupe se fait en procession depuis le fond de la salle, fendant la foule, les hymnes sont repris en chœur, la dévotion des fans ne fait que confirmer cette impression.

Les fans justement. Cette ambiance de folie furieuse rajoute beaucoup au concert et ne fait que stigmatiser le groupe visiblement ravi d’être là, aussi bien accueilli ! Ce n’est sans doute pas un hasard si ils reviennent 20 minutes après la fin du concert, changés et visiblement heureux pour jouer à quelques centaines de fans irréductibles une bien belle version non prévue de « in the backseat ».

Les morceaux des deux albums se complètent très bien, l’apaisement sombre et lourd de certains morceaux de « neon bible » précède la tempête déclenchée par les tubes plus directs (mais aussi sans doute mieux assimilés par les fans) de « funeral ». Difficile dans de telles conditions de distinguer tel ou tel morceau tant la cohésion de l’ensemble force le respect.

Concert fluide, groupe heureux, public en fusion, light show d’exception... La messe fut belle et mémorable, pleine d’émotion. Cette tension évacuée, cette immense satisfaction atténuera forcément le concert du lendemain, pourtant bon mais forcément moins fou (batteur malade, groupe du coup légèrement perturbé, effet de surprise passé...). Ne boudons pas notre plaisir, voir Arcade Fire reste forcément événementiel et plus que fortement conseillé !






dimanche 18 mars 2007

KRISTIN HERSH, Paris, le nouveau casino, 16/03/07



Alors Kristin Hersh au Nouveau Casino, donc. Une salle clairsemée, pas la foule des grands soirs pour le passage en France d'une des artistes emblèmes du mythique label 4AD...

Une présence scénique limitée (l'impression que c'est une fille "normale", une "girl next door" et pas une rock star) mais le son est bon (formation classique renforcée de cordes, un violon et un violoncelle) et surtout les chansons sont étonnamment belles et passent bien!

Bon allez je ne vais pas me la jouer, de Kristin Hersh je gardais surtout le souvenir ému de "your ghost", honnetement une des plus belles chansons que je connaisse et quelques souvenirs de la période Throwing Muses.

Un concert sympa donc. Suffisament en tout cas pour que l'on sorte de la salle avec l'impression d'avoir passé une belle soirée! Si c'est pas là le principal!!!

Et allez comme vous êtes nombreux à ne pas connaître Kristin Hersh (si si je m'en suis rendu compte!!!) et que je suis quelqu'un de sympa voici une version très dépouillée de "your ghost" par les Dandy Warhols, enregistrée par votre serviteur himself (merci de monter le son donc!!!) lors du concert de l'élysée montmartre en mars 2001, cela devrait suffire à vous donner une idée et puis pour la version originale (avec michael stipe en duo!!!) laisser un message on pourra toujours s'arranger! ;-))

THE DANDY WARHOLS "your ghost" (Live Kristin Hersh cover, Paris, 20/03/01)


mercredi 21 février 2007

Du son sur Houlala!!!

THE RAKES & LILY ALLEN "let's dance" (David Bowie cover)


dimanche 4 février 2007

KLAXONS, Paris, Show Case au Virgin des Champs, 02/02/2007



Pour en revenir à ce que je disais donc, Klaxons en show case au Virgin Megastore des Champs.

C'est marrant alors que la tendance Hiver 2006 était très Arctic Monkeys, la tendance de cette année semble être très Klaxons. Tout du moins si on en juge par le nombre de fans présents dans l'entrée du Virgin, sur les marches, à l'étage... bref partout!!! Et ils sont lookés les fans des Klaxons hein... Grosse tendance donc au cardigan un peu usé et à l'accessoire tendance fluo bien sur (bonnet, ceinture, lacets...), c'est l'attaque des clones hein!

Bref du monde! Et dès leur arrivée sur scène on comprend la hype actuelle! Ca envoie du lourd c'est le moins que l'on puisse dire! Malgré un son relativement pourri (on est dans un magasin hein, pas dans un auditorium non plus!) les tubes font mouche!!! L'intro de "Atlantis to Interzone" ravage tout ('DJ!!!')! "Golden Skans" se révèle être un hymne pop imparable (deux jours que j'ai le refrain dans la tête) et le final sur "Magick" déclenche même un mini pogo devant la scène!

Certes ces garçons n'ont pas l'air totalement frais et à jeun (le guitariste finit chantant dans le public et rate de peu un pain d'un des vigiles) mais c'est de mieux en mieux à chaque fois en fait!!! Un show case qui confirme les bonnes impressions déjà laissées précédemment en résumé!


vendredi 2 février 2007

RAZORLIGHT, Paris, Bataclan, 01/02/07




Pour en revenir à ce que je disais donc… Razorlight au Bataclan.

Après avoir usé le deuxième album l’an dernier tellement je l’avais écouté, c’est peu dire que j’avais hâte de les voir en live !

Comme d’habitude dans cette salle une chaleur intenable !!! Du coup il ne faut pas attendre longtemps pour voir Johnny Borrel tomber le tshirt et être littéralement en sueur !

Une chaleur qui n’empêche pas le groupe d’aligner les hits (un début de concert enchainant « in the morning », avec une belle intro à la batterie, « hold on » et « golden touch »), ça envoie du lourd…

C’est marrant et assez paradoxal, autant ils ont l’air d’être super arrogants dans les interviews, dans leurs attitudes (des bons jeunes branleurs anglais en résumé !) autant sur scène ils ont une super attitude : Borrel parle, en français parfait s’il vous plait, joue avec les premiers rangs de groupies hystériques et en impose naturellement par sa voix et par la force des mélodies. Ils sont pro en fait !!! Un peu trop même peut être ?...

Le concert est homogène, un bon mix des deux albums, à retenir outre le début sur les chapeaux de roues déjà évoqué, une version reprise en chœur par le public du hit du moment « America » et un rappel riche de 4 titres avec notamment un « who needs love » excellent finit par Borrel immergé dans le public.

Un peu court (un peu plus d’une heure, rappel compris) mais dense !!! Une bien bonne soirée dans l’ensemble donc !

mercredi 31 janvier 2007

God Bless Bloc Party!!!


En lisant le bel interview de Kele Okereke publié dans les Inrocks de cette semaine, à la question "Qu'est ce qui a déclenché ta passion pour la musique?" notre homme répond: "Dog Man Star, le second album de Suede. Aucun disque depuis, ne m'a à ce point bouleversé, obsédé... C'est lui qui m'a initié au pouvoir inouï de la musique, qui m'a prouvé qu'on pouvait entretenir avec elle une liaison aussi intense et personnelle...". Alors pour citer le poête, c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup!!! Rien que pour ça, pour cette sensibilité partagée, pour cette fascination sans borne pour un disque déterminant, God Bless Bloc Party forever!!! (ah oui et en plus de ça le nouvel album est fabuleux!!!)

dimanche 14 janvier 2007

Peter Bjorn & John – Paris Maroquinerie – 13\01\07


Peter Bjorn & John – Paris Maroquinerie – 13\01\07

Mon engouement pour l’album ‘Writer’s Block’ de Peter, Bjorn & John fin d’année dernière fut telle que j’étais très enthousiaste d’apprendre qu’ils jouaient un show à la Maroquinerie ce début 2007… et je ne fut en aucun cas déçu par leur prestation !
Le trio Suédois a une très bonne présence sur scène, leur enthousiasme est contagieux (Peter en particulier, prenant beaucoup de plaisir à sauter en l’air), les chansons sont excellentes et variées (passant du pop au rock au folk et même au shoe-gaze, d’une étonnante facilité), et ils sont tous des bons musiciens (et siffleurs :)… tout pour plaire quoi !
Ils ont joué quelques anciens morceaux que j’ai eu plaisir à découvrir pour la première fois, et presque toutes les chansons de ‘Writer’s Block’ . Intéressement, les chansons étaient souvent interprétés différemment sur scène que sur l’album : un ‘Amsterdam’ plutôt folk, un ‘The chills’ plutôt rock… et bien sur il y avait ‘Young Folks’, ‘le tube de l’hiver 2007’, comme le proclamait mon amie à coté de moi (eh oui, nous sommes un peu en retard sur le UK ici en France). La performance de ce tube fut tellement sympa que la présence de la voix de réplique féminine de Victoria Bergsman, la Suédoise des Concretes, n’était même pas trop manquée ! La foule (une Maroquinerie bien sold out) montrait bien son enthousiasme pour le groupe à travers le concert et le rappel – un engouement plutôt étonnant puisque l’album de P B & J n’est même pas encore officiellement sorti en France.
Donc en bref, un très bon moment, et un excellent premier concert pour cette année 2007 !

mardi 9 janvier 2007

BONNE ANNEE 2007 !!!


Pour cette nouvelle année, nous vous donnons l'opportunité de gagner un nouveau cadeau extraordinaire grace à notre jeu concours : "Qui est Qui ?"
Pour gagner rien de plus simple, envoyez à l'équipe Houlala!!! le nom de cette star qui nous a tourné le dos juste au moment ou nous la photographions.
Bonne chance à tous