mercredi 18 avril 2007

Le retour des Stars De Dos!!!


Ca faisait longtemps, vous attendiez leur retour, en voici une et pas des moindres!!!

Alors essayez de deviner cette star de dos! Un indice: la star de dos ne tire pas de cabas à roulettes!

Attention les petits malins qui connaissent déjà cette star de dos ne peuvent pas jouer (je les connais les filous!)

Envoyez votre réponse à houlalacompany@club-internet.fr, un gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses(réglement déposé chez Maitre Enfoiros, huissier de justice) et recevra une bien belle compilation de morceaux incroyables et surtout superbement bien choisis ainsi qu'un autocollant Panini d'un fameux international de football!!! C'est quand même super interessant!!!
Bonne chance à tous!!! Et comme dirait notre ami Nagui "que le meilleur gagne"!!!

lundi 16 avril 2007

MERZ, Paris, La Flèche d'Or, 14/04/2007





Très bref ce concert (showcase?) de MERZ: à peine 6 ou 7 chansons et puis s'en va... Mais la briéveté du concert n'enlève rien à sa sincérité et à sa beauté.


Merz est seul sur scène, alterne guitare et clavier, les percussions et autres sons divers sortent d'un laptop. Intro avec un "many weathers apart" aérien suivi d'un "postcard from a darkstar" sombre et poignant, tout ce qui suit est du même niveau...

Depuis le 1er album (sorti en 1999) je voulais voir ce que cela donnait en live, j'en ressors ravi, touché et admiratif.



Support Your Local Poets!

Comme disait Idlewild donc "support your local poet!": petit coup de pub donc pour nos amis de Malaga: www.myspace.com/malagaparis


Et pour nos amis, vus sur scène et entendus sur disque ce week end de &ND: http://www.myspace.com/8nd et http://www.8nd.net/
Forcément en concert près de chez vous prochainement!

mardi 3 avril 2007

THE SHINS, Paris, Elysee Montmartre, 01/04/2007 & Black Session, 02/04/2007


Fouyouyou... Pas évident de parler des Shins en live... L’attente était grande et il en résulte un sentiment un peu mitigé, un peu de déception même...

Je m’explique : j’ai vu les SHINS deux fois en deux jours dans deux conditions très différentes: après un concert à l’Elysée Montmartre(embrumé, chaud et fiévreux même pour ma part, la faute à une fin de gastro épuisante)j’enchaîne le lendemain sur la Black Session.

Je gardais en mémoire le souvenir agréable d’une Boule Noire pas trop peuplée à l’époque (2004) où le groupe était encore relativement confidentiel en France et où on avait l’impression de partager ce groupe précieux avec une petite poignée d’initiés! Et c’est peut être ça le problème...

L’Elysée Montmartre est bondé(le Trabendo initialement prévu n’avait pas suffi à accueillir tous les fans!) et on ne peut que reconnaître que les Shins ne sont pas un groupe live, la scène n’apporte en effet que peu de choses à côté des disques. Ça ne semble pas être leur meilleur territoire d’expression... Du coup une impression de disproportionné, de trop et trop vite... Peu de communication, peu de chaleur, c’est appliqué, joli, les chansons ne perdent rien de leur finesse mélodique mais l’ensemble est presque monotone. Tout s’enchaine rapidement et 1h10 plus tard c’est fini. Le rappel sauve la soirée: 3 chansons (dont une reprise des Modern Lovers) et ça s’affole, ça s’emballe! Comme si le groupe était libéré de cet espace, de cette grande foule et de cette dizaine de caméras qui les entourent (filmé pour un DVD vraisemblablement). Dommage que cet emballement arrive si tard.

En black session, les choses semblent tout de suite différentes. Le groupe ne s’est certes pas métamorphosé mais le lieu se prête mieux à la douceur des mélodies, le public apprécie, reste sage mais savoure! On a même vu James Mercer rire!!!

D’où, en conclusion, ma théorie fumeuse (attention hein !!!):

Les Shins on les apprécie mieux :
-dans son salon en écoutant le disque
-au walkman quand Nathalie Portmann nous pose le casque sur les oreilles (cf Garden State "You gotta hear this one song - it'll change your life.")
-dans des petites salles (Boule Noire, Studio de la Radio...)

Que
-dans des grandes arènes
-quand on est malade
-les deux !

Du coup c’est pas gagné parce que devant un tel engouement public(album n°1 aux US, grosse hype en Europe), on voit déjà arriver les gros festivals d’été, les plus grandes salles et à quand le stade de France ?!!!

Bref, j’aime les Shins mais ce n’est pas forcément en live que cela s’exprime le mieux !

Voilà à Houlala on n’a pas peur de s’engager et c’est ça qui est bien ! A bon entendeur!

dimanche 1 avril 2007

VALERIE LEULLIOT, Paris, Le Café De La Danse, 28/03/2007


Y’a pas foule au café de la danse pour le retour sur scène en solo de la chanteuse de Autour De Lucie. Bon au final les gens arriveront juste avant le concert, et les gradins seront plein. Pas de fosse, tout le monde assis, ambiance calme et posée qui se prête bien aux morceaux de son premier album cela dit.

Il s’agit d’un des premiers concerts avec cette formation et ça se sent... Sébastien Lafargue est souvent en retard, les pauses sont longues entre les chansons, ça manque un peu de rythme.

Mais le live donne de la vie à des morceaux qui semblaient trop sages sur disque (« l’eau du gange », « les falaises ») et l’ensemble est au final séduisant, pas facile d’accès certes (très personnel), car moins instantané et pop que certaines merveilles de son ancien groupe. Autour de Lucie justement on en parle peu ce soir, juste une fois au moment du premier rappel: Valérie revient seule sur scène, guitare acoustique, nous parle « d’anciennes connaissances » et joue « je reviens » et « selon l’humeur »: magnifiques !!! Cette version dépouillée de « je reviens » éclaire à elle seule la soirée. Le contraste est évident : entre les chansons introverties de l’album solo et les merveilles mélodiques d’ADL le choix est (malheureusement) vite fait.

Ce n’est pas de la nostalgie mais il faut sans doute laisser le temps aux nouvelles chansons de s’installer dans nos têtes, de devenir aussi marquantes que les mélodies passées...