samedi 23 février 2008

Yeasayer, Paris, Le Nouveau Casino, 21/02/08



Grâce à un petit concours gagné in extremis, les deux plus valeureux collaborateurs de la Houlala Team (Poutine et Bibi!), se sont retrouvés au Nouveau Casino pour assister à la première visite parisienne de Yeasayer, quatuor originaire de Brooklyn, sensation récente de nombreux blogs US.

Réveil et mise en condition sonique par une première partie certes bruyante mais loin d'être inintéressante: Dragons of Zinth. Le chanteur de Yeasayer dira plus tard d'eux qu'ils ont tendance à faire peur aux gens! Même pas peur mais un faux air de TV On The Radio (avec des envolées plus noisy) permet de bien démarrer la soirée.

La foule est relativement clairsemée, ce qui permet un accès au premier rang sans aucun souci. On découvre alors les 4 membres de Yeasayer installer eux mêmes la scène. Ya du look (tresses indiennes et chemise à carreaux pour le guitariste, cheveux long/moustaches pour le bassiste) et ya de le personnalité sans aucun doute.

Le chanteur semble régulièrement entrer en transe, vivre intensément les morceaux. On découvre un rock très souvent planant, quasi hypnotique même, un don pour faire décoller les morceaux progressivement sans pour autant les faire traîner et accumuler les longueurs. Ajouté à cela des sons électro très travaillés lancés par le chanteur qui triture de drôles de machines ou des boucles lancées par le batteur. L'ensemble est incroyablement cohérent, beaucoup plus accessible et vivant que sur disque en fait, et c'est la principale surprise de cette soirée.

Un groupe sublimé par le live donc, sans pose inutile, heureux d'être là et d'être ainsi accueilli, communicant avec le public: un vrai échange. Au moins un tube ('2080' déjà culte et son intro vite reconnaissable) voire deux ('sunrise', déjà reconnu et acclamé par une poignée de fans). Un excellent moment et une vraie découverte. Parce que c'est vrai que ça fait toujours plaisir de voir sur scène la confirmation d'une hype, de découvrir un univers. Et on pourra dire lors de leurs prochains passages (ils ne peuvent que revenir), à la manière d'un James Murphy: "I was there!"

1 Comment:

cath.woman said...

Encore un truc à découvrir pour moi.