dimanche 3 décembre 2006

Placebo, Paris, Bercy, 03/10/2006


Et sinon j’ai vu Placebo hier soir à Bercy !

Très bonne première partie assurée par Emilie Simon, expériences soniques en tout genre sur scène : mention spéciale au joueur de saladier d’eau ! Bonne entrée en matière. Légèrement décalée, juste ce qu’il faut !

21h15, Placebo (les 3 historiques + 2 renforts dont Alex Lee, ex clavier de Suede) commence par un « infra red » qui donne assez bien le ton à ce début de concert (qui durera 1h45 au final).

Tout d’abord assez sympa de voir un groupe défendre aussi ardemment son nouvel album ! Genre 8 des 10 premiers titres en étaient extraits !!! Et ça passe bien, franchement ya des bonnes choses sur cet album. Bon ça ne les a pas empêché de balancer quelques hits (« every you every me », « taste in men », « special k »…) ou quelques choses un peu plus rares à ma connaissance (« I know » extrait du 1er album) mais dans l’ensemble bon concert ! Super son, bonne setlist malgré des manques flagrants (pas de « nancy boy », pas de « 36 degrees », je parle de la version originale hein, pas de la version lente et retravaillée entendue récemment, faut pas abuser non plus hein !)

Seul bémol (et pas des moindres) Placebo n’est, à mon sens, pas (encore ?), adapté à une arène aussi vaste et gigantesque que Bercy… Hier c’était la neuvième fois que je les voyais (pour quelqu’un qui se revendique comme n’étant pas un fan ultra du groupe c’est pas mal je le concède) et autant comme le groupe pouvait être subversif, agressif, animal (à une époque tout du moins : entre le premier et le deuxième album en fait) dans des petites enceintes (l’Olympic à Nantes : souvenir ému d’un concert hallucinant) autant comme là le petit Brian Molko écrasé par une dizaine d’écrans géants semble perdu au milieu de cette vaste scène…

Le peu de communication avec le public ça n’arrange pas forcément les choses (re-souvenir ému d’un de leurs 3 concerts à la Route du Rock : « le premier enc*** qui touche à ma guitare, je le tue ! », ça a au moins eu le mérite de poser l’ambiance !

Du coup le public bouge peu, les gradins restent en majorité assis et moi je reste un peu (j’ai bien dit « un peu », je ne boude pas non plus mon plaisir) sur ma faim !

Une bonne soirée donc, pas totalement mémorable certes mais agréable, pas sur que je céderai à nouveau lors de leur prochain passage mais bon on ne sait jamais, j’avais déjà dit pareil en sortant de l’Olympia ya trois ans ! ;-)

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