Donc black session de SPARKLEHORSE hier soir, studio 104 de la maison de la radio.
2ème fois que je gagne cette année… ça défi les lois statistiques mais bon je ne vais pas m’en plaindre !!!
Plein de monde pour cette session qui démarre une heure plus tard que la saison dernière (antenne à 22h). Assis au 1er rang à
Mark Linkous arrive sur scène entouré d’un clavier, d’un batteur et d’une grande bassiste filiforme. Le groupe n’est pas sexy, pas de charisme particulier mais une belle émotion malgré tout ! Les chansons s’enchainent, beaucoup de morceaux du nouvel album, alternance de morceaux lents et mélancoliques et de chansons dans lesquelles l’orage semble se déclencher… Linkous use (et abuse ?) de l’effet sur sa voix grand classique sur les morceaux du groupe, plus le concert avance et plus il communique avec le public (qui m’a semblé assez chaleureux pour une session d’ailleurs !), il va même s’excuser en revenant pour le premier rappel !
C’est beau, peut être un peu trop linéaire à mon goût… ? Il manque quelques morceaux marquants, se détachant clairement du reste… Je ne parle pas de tubes non, Sparklehorse ne passera jamais sur Europe2 ou ne jouera jamais au Stade de France Dieu merci, non je parle juste de mélodies prenantes, de refrains enivrants, de chansons qui restent dans la tête des heures après le concert… Le dernier single (joué avant le rappel) tient bien ce rôle (« don't take my sunshine away ») où les harmonies vocales emportent le morceau. Il me manquait un ou deux autres morceaux dans ce genre pour totalement adhérer (je priais pour entendre le fabuleux « rainmaker » morceau phare du 1er album, découvert à l’époque, lors d’un live émouvant sur Nulle Part Ailleurs, mais mes vœux ne furent pas exaucés… !)
Bref et en résumé : un bon moment, de belles chansons, un groupe attachant : un grand leader de deuxième division pour faire dans l’analogie footballistique à deux balles ! J
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